mercredi 14 novembre 2012

Sur un arbre.


Quantité de choses plus ou moins utiles peuvent se retrouver sur un arbre.
Parfois, lorsque la lune est claire, on y aperçoit même des pompiers.
Mais cette fois, ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
D'ailleurs, il n'y aura pas d'arbre aujourd'hui.
De l'herbe, il ne s'en trouvera pas et n’espérez pas dégoter de fleurs ou d'autres denrées colorées plus ou moins proche de l'inutilité totale.
Nous parlerons de feuilles. Des feuilles car on peut en trouver sur un arbre, certes, mais ce n'est pas exclusif. Et puisque que nous tenons à éviter le sujet de ces plantes lignifiées terrestres capables de se développer par elle-même en hauteur, nous parlerons des feuilles mortes de l'automne, celles qui sont sur le sol, de leurs couleurs, de leurs formes et de la blancheur nacrée de la feuille de l'imprimante à jet d'encre.


Tout d'abord, la feuille dite végétale naturelle. On pourrais croire que cet être choyer des dieux est constant et sérieux mais il n'en est rien. Car si au court de sa jeunesse la feuille, délicatement accrochée sur cet animal qui se ramifie en formant des branches, est paisible voir utile, elle est en revanche beaucoup plus vicelarde lorsque que les couleurs de l'automne pointent leurs nez. Les couleurs de l'automne qui ne sont rien d'autres en réalité que les couleurs de la mort sournoise que nous préparent en secret les volatiles photosynthèsiques  pour nous entraîner dans leur chute vers le goudron noir de notre avenir froid. Tapies dans l'ombre des rues, la feuille courante du chêne, composée de différents lobes ronds, ou du platane , composée de lobes pointus; se glisse sous le pied de l'humain délicat pour lui ôter sa dignité verticale et le rendre à sa honte horizontale. Le géant, ainsi découvert dans toute sa longueur, se voit submerger d'un tourbillon d'assaillants  qui ne tarderons pas à le dévorer. 

Je ne sais pas pour vous mais moi, mon opinion sur les feuille naturellement végétale est faite.
C'est nul! C'est nul et dangereux.

Nous passons donc avec envie à la pureté cellulosée de la feuille de l'imprimante à jet d'encre.

Pas besoin de long discours. Elle est belle, bien blanche, toujours bien rangée dans le bac a feuille ou dans le plastique avec ses copines, si elle tombe, c'est sur la moquette et elle se refuse à glisser n'importe où.

Mon choix est donc fait, je reparlerais des arbres quand ils ferons des feuilles d'imprimantes


Bien à vous.


Doc Servel.